kue was named as koueda before changing it name to kue the same to bukaride was bukari Tableau 1. Liste des villages de la Plaine avec leur chiffre de
population pour les années 1960 et 1964 (2)
1 964 1960 +
BOULO
Kpankpa!"a
Kaliada
Boukaride
957
50
6
3 1 016
KADIAHBARA
FOLO
BANDE
BOLO
30
80
26
98 234 1250 1 1 217 33
3!
!
73
190 60
168
63
508 508 511
11 Il- 114
136 i 136
250 250
490
2
16
104
10
136
200
50
880
1l.j·
17
24
SOUROUKOU
Atakorabonou
Kakada
TASSI
AGBAYlASSOilllIOU
ADAMDE
, KOUEDA
Garekopé
DJARAPA?YGA
Adjondo Peul
Adjondo Konkomba
Adjondo Nanamalde
1 Akalake Sakouda 2~
..!.-!Eankpama Nond,a______ 54 1.018 1018 1 341~ 326! ! --y~- ..- ,-_._--.-,-""'; i - .~--:---:.--'~ ,
3276 ;(1)3493 217i
------_._----
(1) Population du Canton de Fazao moins la population du village de Fazao.
(2) En lettres capitales sont indiqués les villages ; en petits caractères,
leurs hameaux Le fait le plus significatif est la diminution de 20 %de la population de Djarapanga. Quant aux variations, en plus, présentées par les
autres villages, elles sont à première vue insignifiantes en ce qui concerne Boulo j par contre, relativement importantes pour Adamde (116 %) ,
Koueda (32 %). La diminution de 32 %de Tassi correspond au déclin du village d'Agbamassoumou au profit d'Adamde.
Une première constatation peut être faite : les villages du secteur
Nord sont restés stables j ceux du secteur Sud se sont manifestés par
leur accroissement j seul le secteur de Djarapanga de l'Ouest accuserait
une réduction de population assez importante. Si nous anticipons, nous
remarquons que le premier ensemble de villages est celui que l'on peut
considérer comme étant le plus conservateur quant à son organisation politique ; le second, à la tête duquel est Souroukou, le plus riche économiquement parlant, est celui qui manifeste certaines initiatives, entre
autres l'introduction de cultures pérennes destinées à l'exportation; le
dernier se caractérise par sa position frontalière et, partant, par la mobilité de sa population. Rappelons que ces divisions de la plaine correspondent en partie à celles qu'il nous semble possible d'opérer du point
de vue du géographe. Une étude plus poussée révélerait vraisemblablement
l'existence de zones régionales spécifiques individualisées tant par le
milieu, piedmont et plaine proprement dite, que par l'origine des populations.
Cependant, ces quelques changements démographiques, d'intensité
différente suivant les villages n'ont en aucune manière bouleversé l'organisation territoriale des communautés, organisation en rapport étroit
avec l'effectif de population. Trois catégories de villages selon leur
taille peuvent être distinguées très facilement, et en regard de chacune
d'elles, décrites des organisations villageoises allant de la plus simple
à la plus complexe j néanmoins toutes participent du même modèle de structure territoriale. Ainsi nous avons dans la première catégorie les villages à population inférieure ou égale à peu près à 500 habitants. Leur
structure est simple : on n'y constate aucune division interne en quartiers
(farendi ou baure). C'est le cas de Souroukou et de toutes les localités
dont l'effectif ne dépasse pas ce chiffre. Dans la seconde catégorie en laquelle nous rangeons les villages comportant entre 500 et 1 000 habitants,
Boulo par exemple, nous avons des agglomérations divisées en quartierE •
Au-delà de 1 000 habitants (c'était le cas de Djarapanga en 1960, et l'est
toujours malgré la forte diminution de population) nous découvrons à l'intérieur d'un quartier, des subdivisions bien établies portant chacune un
nOfl qui lui est propre. A Boulo existent trois quartiers: Agbende, Koussountou, Malouada ; à Djarapanga, il en existent trois aussi: Adjondo,
Batamba, Akalake ; mais ce dernier est lui-même divisé en sous-quartiers
Waragny, Parakou, Halouada.
Cette classification des quelques villages de la Plaine serait inutile si l'organisation territoriale ne s'y trouvait impliquée et de ce fait
si le passage d'un village d'une catégorie à une autre n'entraînait pas
quelques conséquences sociales intéressantes à cette échelle. Pour l'instant, retenons que le tiers de la population vit dans des villages à organisation simple dont l'un est en passe de se compliquer Souroukou,
qu'un autre tiers réside dans un village complexe, et que le reste conna1t
une organisation villageoise complexe et élaborée (Djarapanga). En outre
toute augmentation ou diminution dans les années à venir ne manquera pas
de jouer sur les structures foncières et politiques.
Il convient également de considerer les harlleaux et les llconcessions"
isolées. Très souvent autour des villages, et quelle que soit leur importance, se sont implantés des cultivateurs avec leur famille. Les hameaux
q~'ils forment alors portent parfois le nom du paysan le plus anciennement
établi: Boukaride, hameau de Boulo, qui signifie chez (de) Boukari, ou
bien le nom de la rivière qui passe à proxinuté : Kalia (da), ou bien encore le nom du qu~rtier dont dépendent les hameaux ; la série des Adjondo du secteur de Djarapanga, avec comme qualificatif un nom d'ethnie peul,
konkomba ••• Autour des villages de la première catégorie où sont groupées
les localités dont le chiffre de population est inférieur ou égal à 500
habitants les hameaux sont peu nombreux i Souroukou en possède deux
Atakorabonou, et Kakada. Près du village de la seconde catégorie Boulo,
en gravitent trois : Konkomba, Boukaride et Kalide. I~ais c'est dans le
secteur de Djarapanga, village de la dernière catégorie, qu'un certain
habitat dispersé s'est développé à côté de l'habitat groupé qui reste
dominant. Djarapanga comporte cinq hameaux ; Adjondo peul, Adjondo konkomba, Adjondo Nanamalde, Alaka Sakonda et Kpankpama Monda. Ainsi la partie sud du piedmont, caractérisée par une certaine vocation agricole pour
les produits d'exportation, présente uniquement un :~abitat groupé; celle
du Nord, dans la mesure ou quelques hameaux supplémentaires sont significatifs, voit se créer des localités excentriques; aux environs de Djarapanga est la zone de la plaine où la dispersion de l'habitat manifesterait une tendanoe à se développer.
Cependant. il ne faudrait pas surestimer ce phénomène de dispersion, comme le montrent les pourcentages de population résidant respectivement dans les villages et dans les hameaux.
TABLZB.U N°2
Tableau 2. - Répartition de la population par type d'habitat pour les
années 1960 et 1964.
; Village 1 : Village 2 : Village 3 Hameaux
1
1964 t
i1960 i1960 1964 1960 196+1960 1964
1 1
11182 1224 1 942 957 1082 8801 316 215
1
33 % 1 27 % 31 % 1
1 1 9 %
37 %! 29 %. 27 %! 7 %
! !
Il ne faudrait pas non plus le négliger : très souvent les étrangers immigrants, car ce sont eux qui ont créé ces hameaux avec l'accord des villageois autochtones, n'ont pas la possibilité de s'installer dans les villages. Notons qu'ils tendraient même à la longue et si le mouvement d'immigration se prolongeait, (ce qui n'est pas le cas actuellement étant donné la position marginale de la région), à gonfler ces hameaux au point
d'en faire de nouveaux villages. Cette transformation serait d'autant plus
facile et nécessaire que dans la plupart des cas, les cellules qu'ils forment sont fort éloignées des localités desquelles ils dépendent •published by ouro tchabu
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